Walter Collins et la ferme de l’horreur

Los Angeles, mars 1928. Le jeune garçon de 9 ans, Walter Collins, disparaĂ®t au coeur de la « CitĂ© des Anges Â». Sa mère l’a autorisĂ© Ă  se rendre au cinĂ©ma tout proche, sur Pasadena Avenue, lui donnant quelques sous pour payer son ticket. Elle ne le reverra jamais.

Quelques mois tard, en août 1928, une police corrompue et pressée de clore l’affaire lui rend son fils, retrouvé en Illinois. Sauf que Christine Collins clame haut et fort qu’il ne s’agit pas de son enfant. Qu’importe pour les policiers : elle n’a qu’à « l’essayer ».

Ă€ la mĂŞme pĂ©riode, Ă  40 km de lĂ , dans la ville de Wineville, l’affaire des « meurtres du poulailler Â» fait surface. Gordon Northcott, le propriĂ©taire de 19 ans, a assassinĂ© plusieurs garçons dans sa ferme. Sa mère dĂ©sĂ©quilibrĂ©e l’y a aidĂ©, ainsi que son neveu de 13 ans contraint et forcĂ©.

Parmi les victimes, le nom de Walter Collins est évoqué. Mais Christine Collins refuse d’y croire. Elle a interrogé le tueur et elle croit dur comme fer que son fils n’est pas mort dans la ferme des Northcott, en dépit de la justice et en dépit des témoignages.

Alors Christine Collins avait-elle raison ? Qu’est-il arrivé au petit Walter Collins ?

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